Exemple 1 : Intérêts d’emprunt inférieurs au loyer
Loyers perçus 10 000 €
Intérêts d’emprunt 4 000 €
Autres charges déductibles 7 000 €
Etape 1 : 10 000 € – 4 000 € = 6 000 €
Etape 2 : 6 000 € – 7 000 € = – 1 000 €
On obtient un déficit foncier de 1 000 € imputable sur le revenu global.
Exemple 2 : Intérêts d’emprunt supérieurs au loyer avec un déficit foncier inférieur ou égal à 10 700 €
Loyers perçus 10 000 €
Intérêts d’emprunt 12 000 €
Autres charges déductibles 7 000 €
Etape 1 : 10 000 € – 12 000 € = – 2 000 €
Ces 2 000€ ne peuvent pas créer de déficit foncier. Ils seront reportables 10 ans et seront imputés sur des futurs revenus fonciers.
Etape 2 : 0 € – 7 000 € = – 7 000 €
On obtient un déficit foncier de 7 000 € qui sera imputé sur le revenu global.
Exemple 3 : Intérêts d’emprunt supérieurs au loyer avec un déficit foncier supérieur à 10 700 €
Loyers perçus 10 000 €
Intérêts d’emprunt 12 000 €
Autres charges déductibles 15 000 €
Etape 1 : 10 000 € – 12 000 € = – 2 000 €
Ces 2 000€ ne peuvent pas créer de déficit foncier. Ils seront reportables 10 ans et seront imputés sur des futurs revenus fonciers.
Etape 2 : 0 – 15 000 € = – 15 000 €
Le déficit foncier est de 15 000 € dont 10 700 € peuvent être imputés sur le revenu global de l’année. L’excédent 15 000 – 10 700 = 4 300 € est reportable 10 ans et sera imputé sur des futurs revenus fonciers.